Manoir de Charnacé - Champigne,France
Posted by: Groundspeak Premium Member sara et gege
N 47° 40.835 W 000° 34.394
30T E 682134 N 5283652
the manor of Charnace is in the Champigne countryside le manoir de Charnace est dans la campagne de Champigne
Waymark Code: WM13XP2
Location: Pays de la Loire, France
Date Posted: 03/08/2021
Published By:Groundspeak Premium Member pmaupin
Views: 4

En Source Chassis window info:
Around 1560 The amateur of old joinery knows the manor of Charnacé well. Its remarkable authenticity and the quality of its works have led the Center for Research on Historical Monuments to devote several surveys to it since 1945
. The Compagnons du Devoir have also released an album featuring their most remarkable crossover
. It is not a question here of redoing a work already carried out but rather of supplementing it by a new analysis of the window frames and the survey of a particularly well preserved staircase frame, all of these works being deposited in waiting for an imminent restoration. We will begin our analysis with the most studied, the most complex crossing, that of the second level of the north facade. It has not undergone any restoration. The second example, which comes from the staircase, will allow us to complete the work of our predecessors and to see another method to ensure the articulation of the leaves on the side of the cards.
Finally, the last window, located at the attic level, in the passing skylight, will be analyzed briefly.
Very restored, we will limit ourselves to underlining its differences with the first and in particular the way of considering the connection of its frames. The fixed frame Of exceptional dimensions (2845 x 1803 mm), the fixed frame is divided by a mullion and a cross which delimit four compartments. It has the particularity of having a molded interior facing which emphasizes the compartments on the three sides opposite to the leaf of the leaf edges. We will see in the next chapter the function of the latter. The central elegi is thus bordered by two moldings, each comprising: an ogee, a net and a quarter-round.
Glazed leaves
Although the window has a classical partition with four compartments, the glass leaves are six in number. Indeed, the two at the bottom exceptionally integrate two new glazed leaves.

. Their frame is assembled with tenons and mortises not crossed. The large lower leaves are separated and consolidated by an intermediate cross member
5 under which takes place a small glazed leaf. It should be noted that this cross member is not focused on height, unlike usual for this type of design, but is adjusted so as to balance the four flaps of the upper compartments. The proportions are therefore rather inspired by window frames with a paneled base. Beyond this original design, it is obviously the way in which the frames fit into each other that will hold our attention. On the side of the cards, the leaves are the same bare, while on the other three sides the elements overlap by means of rabbets and elegis. Leaves of the same type were used in the 1540s at the Château de la Roche-du-Maine in Prinçay
6 . As the overlap begins to set in, the notched wing plugs allowing use on all four sides still appear to be in a
1 Center for research on historic monuments (Ministry of Culture), inventory number D3284 to D3314.
2 Evolution of windows from the 15th to the 20th century , Companion Bookstore, 1989, p. 7 to 12.
3 We warmly thank Mr. Marc de Charnacé, owner of the manor, for his welcome and his collaboration.
4 This is not a unique case. Another example of this type is kept at the manor of Nolongues in Jouarre (review Monuments and sites of Seine-et-Marne , n ° 31, p. 55).
5 On the outside, the leveling of this crosspiece is straight, which leads the Compagnons du Devoir to say that the bias leveling was still unknown or little used. We will see later on the frame B of the stairs that the bias leveling is known and mastered. This is undoubtedly a matter of a facility that the carpenter granted himself, who had logically straight levels inside.
6 Record from the Center for Research on Historical Monuments (C.R.M.H.) n ° 153 to 167. Dating by dendrochronology (Archéolabs ref. ARC95 / R1062D). The C.R.M.H. studied another example of the same type dated 1550-1575 at the Château de Launay de Gennes in Dénézé-sous-le-Lude in Maine-et-Loire (photographs available on the Mémoire database on the website of the Ministry of Culture).
Window frames from the 15th to the beginning of the 18th century - Western France - Arnaud TIERCELIN - www.chassis-fenetres.info

FrSource Chassis fenetre info :
Vers 1560 L'amateur de menuiseries anciennes connaît bien le manoir de Charnacé. Sa remarquable authenticité et la qualité de ses ouvrages ont amené le Centre de recherches sur les monuments historiques à lui consacrer plusieurs relevés dès 1945
. Les Compagnons du Devoir ont également publié un album comprenant sa plus remarquable croisée
. Il ne s'agit pas ici de refaire un travail déjà réalisé mais plutôt de le compléter par une nouvelle analyse des châssis de fenêtres et le relevé d'un châssis de l'escalier particulièrement bien conservé, l'ensemble de ces ouvrages étant déposés en attendant une restauration prochaine. Nous débuterons notre analyse par la croisée la plus étudiée, la plus complexe, celle du deuxième niveau de la façade nord. Elle n'a subi aucune restauration. Le deuxième exemple, qui provient de l'escalier, nous permettra de compléter le travail de nos prédécesseurs et de voir une autre méthode pour assurer l'articulation des battants du côté des fiches.
Enfin, la dernière croisée, située au niveau des combles, dans la lucarne passante, sera analysée brièvement.
Très restaurée, nous nous bornerons à souligner ses différences avec la première et notamment la façon d'envisager la liaison de ses bâtis Le bâti dormant De dimensions exceptionnelles (2845 x 1803 mm), le bâti dormant est divisé par un meneau et un croisillon qui délimitent quatre compartiments. Il présente la particularité d'avoir un parement intérieur mouluré qui souligne les compartiments sur les trois côtés opposés aux battants de rives à fiches. Nous verrons dans le chapitre suivant la fonction de ces derniers. L'élégi central est ainsi bordé de deux corps de moulure comprenant chacun : une doucine, un filet et un quart-de-rond.
Les vantaux vitrés
Bien que la croisée ait une partition classique à quatre compartiments, les vantaux vitrés sont au nombre de six. En effet, les deux du bas intègrent exceptionnellement deux nouveaux vantaux vitrés

. Leur bâti est assemblé à tenons et mortaises non traversées. Les grands vantaux du bas sont séparés et consolidés par une traverse intermédiaire
5 sous laquelle prend place un petit vantail vitré. Il est à noter que cette traverse n'est pas axée sur la hauteur, contrairement aux usages pour ce type de conception, mais est réglée de façon à équilibrer les quatre volets des compartiments supérieurs. Les proportions sont donc plutôt inspirées des croisées à soubassement à panneaux. Au-delà de cette conception originale, c'est bien évidemment la façon dont s'imbriquent les bâtis les uns dans les autres qui retiendra notre attention. Du côté des fiches, les battants sont au même nu, alors que sur les trois autres côtés les éléments se recouvrent par l'intermédiaire de feuillures et d'élégis. Des battants du même type sont employés dans les années 1540 au château de la Roche-du-Maine à Prinçay
6 . Alors que le recouvrement commence à s'installer, les fiches aux ailes entaillées en permettant l'emploi sur les quatre côtés semblent encore être dans une
1 Centre de recherches sur les monuments historiques (Ministère de la Culture), n° d'inventaire D3284 à D3314.
2 Evolution des fenêtres du 15e au 20e siècle , Librairie du compagnonnage, 1989, p. 7 à 12.
3 Nous remercions chaleureusement M. Marc de Charnacé, propriétaire du manoir, pour son accueil et sa collaboration.
4 Il ne s'agit pas d'un cas unique. Un autre exemple de ce type est conservé au manoir de Nolongues à Jouarre (revue Monuments et sites de Seine-et-Marne , n°31, p. 55).
5 A l'extérieur, les arasements de cette traverse sont droits, ce qui fait dire aux Compagnons du Devoir que l'arasement biais restait encore inconnu ou peu employé. Nous verrons plus loin sur le châssis B de l'escalier que l'arasement biais est connu et maîtrisé. Il s'agit sans doute ici d'une facilité que s'est accordé le menuisier qui avait des arasements logiquement droits à l'intérieur.
6 Relevé du Centre de recherches sur les monuments historiques (C.R.M.H.) n°153 à 167. Datation par la dendrochronologie (Archéolabs réf. ARC95/R1062D). Le C.R.M.H. a étudié un autre exemple du même type daté de 1550-1575 au château de Launay de Gennes à Dénézé-sous-le-Lude dans le Maine-et-Loire (photographies disponibles sur la base Mémoire du site internet du ministère de la Culture).
Les châssis de fenêtres du XVe au début du XVIIIe siècle – La France occidentale – Arnaud TIERCELIN – www.chassis-fenetres.info

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