With its cobblestones, its picturesque streets, its charming establishments and its panoramic viewpoints, the citadel of Calvi is the envy of many. However, the time when it welcomed more than 60,000 visitors during the summer season seems long gone.
Une affluence en perte de vitesse dans la citadelle de Calvi
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À cause du contexte sanitaire, les commerçants et artisans de la cité observent une baisse significative de la fréquentation.
"On a connu beaucoup mieux, c'est très calme", s'étonne Jean-Michel Astolfi, propriétaire de la boutique de souvenirs La Cave de Christophe-Colomb. Une tendance qui se fait inévitablement ressentir sur le chiffre d'affaires. "Il y a beaucoup de gens qui montent avec leur sac à dos, leur goûter et leurs boissons, explique Noël Schwalm, propriétaire du snack restaurant. Ils consomment moins et on est obligés de faire des prix plus bas pour les attirer."
Pour lui, les dernières mesures sanitaires "bloquent les visiteurs". S'il vient de s'installer dans la citadelle avec son épouse, Ivanka, l'affluence n'est pas à la hauteur des espérances. "En fin de compte, pour l'instant, on n'y est pas", regrette-t-il. Ce snack-restaurant fait en moyenne une vingtaine de couverts tous les midis. Les deux propriétaires ont même tenté d'ouvrir le soir "mais ça ne sert à rien", faute de clients. "Ce n'est plus que c'était il y a quelques années, les cars de touristes ne sont plus là", indique de son côté Ivanka Schwalm.
Une clientèle allemande
Et cette année, les profils des visiteurs diffèrent des années précédentes. "Il y a énormément d'Allemands qui viennent en famille", relate Noël Schwalm. Un constat également fait par Franck Giovansily, directeur du restaurant La Candela : "On a une clientèle assez diversifiée, surtout allemande, espagnole, française et quelques Italiens. Les Allemands ont plus de facilité à venir ici car leurs directives leur permettent de venir en Corse".
Malgré la venue des touristes étrangers, ce restaurant ne travaille qu'à 50 % de ses capacités. "Quand on nous demande de faire du 50 % sur nos terrasses, ce n'est pas compliqué puisque c'est ce qu'on faisait déjà", explique ce directeur d'établissement. "Ce sont des services à 40 ou 50 couverts alors que d'habitude, on tourne à 100 couverts". Selon lui, les passages dans la citadelle dépendent essentiellement du temps et du vent.
Virginie Torrelli, artisan verrier au sein de la cité, décèle trois types de profils de visiteur. D'abord, ceux qui sont intéressés par le patrimoine et l'artisanat, ceux qui "sont agréablement surpris par ce qu'ils trouvent ici et qui apprennent", puis ceux "qui viennent pour se balader". "J'ai l'impression que le troisième profil est plus présent en ce moment", constate-t-elle.
Vendredi, ils étaient 780 visiteurs à être entrés dans la boutique de l'office du tourisme depuis le 1er juillet. "Une certaine stabilité", selon Anne-Marie Piazzoli, directrice de l'office du tourisme de Calvi-Balagne, puisque le magasin faisait état de 1 300 visiteurs au 31 juillet de l'an dernier. "En moyenne, on en compte 100 à 120 par jour", poursuit-elle.
"Les audioguides et la chasse au trésor pour les enfants sont des produits qui fonctionnent très bien", analyse Andrée Sinibaldi, régisseuse et responsable du magasin. Derrière ses remparts, la citadelle propose un parcours qui suit les différents lieux emblématiques qui sont numérotés. Pour les plus jeunes, ce même circuit se transforme en chasse aux trésors. "Une manière de visiter en s'amusant, commente cette responsable. C'est un produit consommable à la minute pour ceux qui n'ont pas opté pour une visite avec un guide". Les visites accompagnées d'un guide professionnel sont organisées tous les mercredis matin.
Concernant le profil de la clientèle, "ce sont des familles et de jeunes couples. Les personnes âgées ne représentent que 5 % des visiteurs". Le panier moyen se situe entre 14 et 20 euros.
La directrice de l'office du tourisme de Calvi-Balagne observe, elle aussi, "une tendance lourde" à une clientèle allemande. "La citadelle est le premier site incontournable de la ville, rappelle-t-elle. Les touristes y vont d'abord pour le point de vue mais notre objectif est qu'ils se tournent un peu plus vers l'intérieur". Notamment avec la mise en place d'expositions et en développant l'artisanat.
Depuis l'an dernier, cinq créateurs balanins se sont installés dans la cité.
Anne-Marie Piazzoli attend désormais la fin de la saison afin de réaliser "un bilan global" de la fréquentation estivale.
An affluence in loss of speed in the citadel of Calvi
Because of the health context, the merchants and craftsmen of the city observe a significant drop in attendance.
"We've seen much better, it's very quiet," says Jean-Michel Astolfi, owner of the souvenir store La Cave de Christophe-Colomb. A trend that is inevitably felt on the turnover. There are many people who come up with their backpacks, snacks and drinks," explains Noël Schwalm, owner of the snack restaurant. They consume less and we are forced to make lower prices to attract them."
For him, the latest sanitary measures "block the visitors". If he has just moved to the citadel with his wife, Ivanka, the influx is not up to expectations. "In the end, for the moment, we are not there", he regrets. This snack-restaurant has an average of 20 seats every lunchtime. The two owners have even tried to open in the evening "but it's no use", for lack of customers. "It's not what it was a few years ago, the tourist buses are no longer there," says Ivanka Schwalm.
A German clientele
And this year, the profiles of the visitors differ from previous years. "There are a lot of Germans who come with their families," says Noël Schwalm. Franck Giovansily, director of the restaurant La Candela, also noted: "We have a fairly diverse clientele, especially Germans, Spaniards, French and some Italians. The Germans find it easier to come here because their directives allow them to come to Corsica".
Despite the arrival of foreign tourists, this restaurant only works at 50% of its capacity. "When we are asked to do 50% on our terraces, it's not complicated because that's what we were already doing," explains this restaurant manager. "These are services with 40 or 50 covers when usually, we turn to 100 covers". According to him, the passages in the citadel depend mainly on the weather and the wind.
Virginie Torrelli, a glassmaker within the city, identifies three types of visitor profiles. First, those who are interested in heritage and craftsmanship, those who "are pleasantly surprised by what they find here and learn", then those "who come to walk around". "I feel like the third profile is more present right now," she notes.
On Friday, there were 780 visitors to have entered the tourist office store since July 1. "A certain stability", according to Anne-Marie Piazzoli, director of the tourist office of Calvi-Balagne, since the store reported 1,300 visitors on July 31 last year. "On average, we count 100 to 120 per day," she continues.
"The audioguides and the treasure hunt for children are products that work very well," said Andrée Sinibaldi, director and manager of the store. Behind its ramparts, the citadel offers a tour that follows the different emblematic places that are numbered. For the youngest, this same circuit is transformed into a treasure hunt. A way to visit while having fun," says the manager. It's a product that can be consumed at the minute for those who have not opted for a visit with a guide". Visits accompanied by a professional guide are organized every Wednesday morning.
Regarding the profile of the clientele, "they are families and young couples. The elderly represent only 5% of the visitors". The average basket is between 14 and 20 euros.
The director of the tourist office of Calvi-Balagne also observes "a strong trend" to a German clientele. "The citadel is the first site not to be missed in the city, she said. Tourists go there first for the view but our goal is that they turn a little more towards the interior. In particular with the installation of exhibitions and by developing the craft industry.
Since last year, five Balinese creators have settled in the city.
Anne-Marie Piazzoli is now waiting for the end of the season to make "a global assessment" of the summer attendance.
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