L'échelle de crue de la Marque - Ennevelin, France - River Gauges on Waymarking.com

La Marque

La Marque draws a crescent moon around Lille. Thanks to this original form it has played throughout history a role of obstacle, shelter and natural border between Mélantois, Ferrain and Pévèle within the former chatellenie of Lille located in Roman Flanders. On September 21, 1545, a charter signed by Charles V allows the riverside villages to repair and increase the width and depth of the Mark river. It confirms the rights conferred by the Countess Marguerite, common pasture rights which have been contested to the inhabitants from time to time. These rights are exercised on the common marshes between the Gorghezelt oven in Ennevelin and the Tressin mill (This region is called the Gouffre). This small river once experienced significant floods which flooded the surrounding fields. It then served as an outlet for wastewater from many industries. In 1776, the Council of State ordered the cleaning, the recovery and the expansion of the Brand. The banks of the Marque constitute a real reserve, thanks to the marshy areas. But, until the revolution, fishing and hunting were seigneurial privileges. The peasants therefore used to poach to take advantage of the resources offered by the shores of the Marque, ducks, snipe, waders ... regularly frequent its banks and carp, eels, tench, pike, bream, gudgeon, perch, percots, redheads. still fishing in the Marque at the beginning of the 19th century. In the 1990s, remediation plans were put in place to initiate the clean-up of the Brand. In collaboration with elected officials from the municipalities bordering the Marque, Jean-René Lecerf, then vice-president of the Lille Urban Community in charge of sanitation (1994-2001), made this project a priority for community action, supported by the president of the LMCU, Pierre Mauroy

La Marque

La Marque dessine autour de Lille, un croissant de lune. Grâce à cette forme originale elle joua au cours de l'histoire un rôle d'obstacle, d'abri et de Frontière naturelle entre le Mélantois, le Ferrain et la Pévèle au sein de l'ancienne châtellenie de Lille située en Flandre romane. Le 21 septembre 1545, une charte signée par Charles Quint permet aux villages riverains de réparer et mettre en largeur et profondeur la rivière de la Marque. Elle confirme les droits conférés par la Comtesse Marguerite, droits de commune pâture qui ont été contestés aux habitants de temps à autres. Ces droits s'exercent sur les marais communs entre le four Gorghezelt à Ennevelin et le moulin à Tressin (Cette contrée s'appelle le Gouffre). Cette petite rivière a autrefois connu des crues importantes qui inondaient les champs aux alentours. Elle a ensuite servi d'exutoire pour les eaux usées de nombreuses industries. En 1776, le Conseil d'Etat ordonne le curage, le redressement et l'élargissement de la Marque. Les rives de la Marque constituent une véritable réserve, grâce aux espaces marécageux. Mais, pêcher et chasser sont jusqu'à la révolution, des privilèges seigneuriaux. Les paysans avaient donc l'habitude de braconner pour profiter des ressources offertes par les rives de la Marque, canards, bécassines, échassiers… fréquentent régulièrement ses berges et carpes, anguilles, tanches, brochets, brêmes, goujons, perches, percots, rousses se pêchent encore dans la Marque au début du XIXème siècle. Dans les années 1990, des plans d'assainissement ont été mis en place afin d'engager la dépollution de la Marque. En collaboration avec les élus des communes bordant la Marque, Jean-René Lecerf, alors vice-président de la Communauté urbaine de Lille chargé de l'assainissement (1994-2001), a fait de ce chantier une priorité de l'action communautaire, soutenu par le président de la LMCU, Pierre Mauroy

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