Les Carrelets - Saint-Palais (Puits de l'Auture), France - Elevated Buildings on Waymarking.com

As you walk along the "Grande côte" you can spot these strange buildings on stilts. These buildings are called "Carrelets" from the name of the fish that can be caught along the coast. These are fishing huts located above the sea, fixed on long wooden stakes, many have been transformed into very well equipped huts to spend a good moment of relaxation, especially on sunny evenings, to admire there a beautiful sunset while drinking a good glass of chilled rosé wine. These are their stories.

"A small-mesh square fishing net, stretched over a four-by-four meter metal frame, is attached to the front of the shed. At high tide, this net is alternately lowered and raised using a winch and a counterweight, in order to catch shrimps (from August to October) and small fish (sardines or "gattes", small lean or "skinny", etc.). Private property, the Carrelet is often a family asset that is passed on from generation to generation.

Shrimp fishing with a Carrelet has been practiced in Saint-Palais-sur-Mer since at least the 18th century. The technique is described in detail by Henri-Louis Duhamel du Monceau, in 1769, in his General Treaty of Pesches, with an illustration showing what these first squares look like, exclusively handled by women and girls. Still without a covered shelter, the Carrelet is then limited to a small wooden platform, equipped with a guardrail. Supported by four stakes, it is connected to the shore not by a boom but by two rows of poles, one to set and advance the feet, the other to hold hands. Other poles of the same type connect the squares to each other. From the plaice, the fisherwoman sends down several small nets held by a wooden frame, with a bait.

A few squares appear on postcards from the beginning of the 20th century, and their number increased sharply in the interwar period. In 1935, the municipal council of Saint-Palais was concerned about their anarchic proliferation, and in 1936 decided to limit their construction to certain sectors. However, this regulation was little followed by effect, despite the classification of the Pierrières site, in particular, in 1938.

The number of carrelets exploded after 1945. Each owner seeking to benefit from such a place, in peace, by the sea, the carrelets are now equipped with a shed where one can take shelter. No less than 35 squares were listed in Saint-Palais in 1981: 5 along the Nauzan corniche, 11 at the Pont du Diable, 15 between the conches of Platin and Concié, 16 at the Puits de l'Auture. Many were destroyed in the storm of 1999, then mostly rebuilt."

Sources : The Carrelet

Lorsque vous vous promenez le long de la "Grande Côte" vous pouvez apercevoir ces étranges bâtiments sur pilotis. Ces bâtiments sont appelés "Carrelets" du nom du poisson que l'on peut pêcher le long de la côte. Ce sont des cabanes de pêche situées au-dessus de la mer, fixés sur de long pieux en bois, beaucoup ont été transformés en cabane très bien aménagée pour y passer un bon moment de détente, surtout les soirées de beau temps, pour y admirer un beau coucher de soleil tout en buvant un bon verre de vin rosé bien frais. Voilà leurs histoires.

" Un filet de pêche carré à petites mailles, tendu sur un cadre en métal de quatre mètres sur quatre, est fixé à l'avant du cabanon. A marée haute, ce filet est alternativement descendu et relevé à l'aide d'un treuil et d'un contre-poids, afin de capturer crevettes (d'août à octobre) et petits poissons (sardines ou "gattes", petits maigres ou "maigrettes", etc). Propriété privée, le carrelet est souvent un bien familial qui se transmet de génération en génération.

La pêche à la crevette à l'aide d'un carrelet est pratiquée à Saint-Palais-sur-Mer depuis au moins le 18e siècle. La technique est décrite en détail par Henri-Louis Duhamel du Monceau, en 1769, dans son Traité général des pesches, avec une illustration montrant à quoi ressemblent ces premiers carrelets, exclusivement maniés par les femmes et les filles. Encore dénué d'un abri couvert, le carrelet se limite alors à une petite plateforme en bois, équipée d'un garde-corps. Supportée par quatre pieux, elle est reliée à la rive non pas par un estacade mais par deux rangs de perches, l'une pour poser et avancer les pieds, l'autre pour se tenir par les mains. D'autres perches du même type relient les carrelets entre eux. Depuis le carrelet, la pêcheuse fait descendre plusieurs petits filets tenus par un cadre de bois, avec un appât.

Quelques carrelets apparaissent sur les cartes postales du début du 20e siècle, et leur nombre augmente fortement dans l'Entre-deux-guerres. En 1935, le conseil municipal de Saint-Palais s'inquiète de leur multiplication anarchique, et décide en 1936 de limiter leur construction sur certains secteurs. Cette réglementation est cependant peu suivie d'effets, malgré le classement du site des Pierrières, notamment, en 1938.

Le nombre de carrelets explose après 1945. Chaque propriétaire cherchant à bénéficier d'un tel endroit, au calme, en bord de mer, les carrelets sont désormais équipés d'un cabanon où l'on peut se tenir à l'abri. Pas moins de 35 carrelets sont recensés à Saint-Palais en 1981 : 5 le long de la corniche de Nauzan, 11 au Pont du Diable, 15 entre les conches du Platin et de Concié, 16 au Puits de l'Auture. Beaucoup ont été détruits lors de la tempête de 1999, puis reconstruits pour la plupart."

Sources : Les Carrelets