La chapelle Saint Roch - Bonifacio - France
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Alfouine
N 41° 23.218 E 009° 09.635
32T E 513426 N 4581727
La Chapelle Saint Roch, construite en 1528 à l’endroit où périt la dernière victime de la Peste. Cette chapelle est aussi appelée le "Patron des malades de la peste". Ce bel édifice surplombe les falaises de Bonifacio, offrant une vue exceptionnelle
Waymark Code: WM15NHR
Location: Corse, France
Date Posted: 01/28/2022
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The Chapel of Saint Roch, built in 1528 on the spot where the last victim of the Plague died. This chapel is also called the "Patron Saint of plague victims". This beautiful building overhangs the cliffs of Bonifacio, offering an exceptional view
Restauration de la chapelle Saint-Roch à Bonifacio
Credits
Construite aux pieds des remparts de Bonifacio, la chapelle Saint-Roch a besoin d’une restauration. Objectif : sauver un patrimoine religieux du XVIe siècle.
Le projet : sauvegarder une chapelle du XVIe siècle
Votre soutien est indispensable pour sauvegarder la chapelle Saint-Roch, édifice religieux du XVIe siècle de la commune de Bonifacio. Située aux pieds des remparts, elle marque le début de la haute ville et offre une vue imprenable sur le détroit de Bonifacio et la Sardaigne toute proche. Isolée dans un environnement aux conditions climatiques rendues difficiles par le vent et les embruns salés, l’édifice présente aujourd’hui des signes de fragilité, dont des fissurations inquiétantes. Les linteaux doivent être restaurés ainsi que les façades intérieures et extérieures.
Le lieu et son histoire : une chapelle comme rempart à la peste
La chapelle Saint-Roch a été construite au pied de la Tour de la Bombarde, en amont de la porte de Gênes, unique accès à la cité médiévale. La tradition rapporte qu’en 1525 « la peste avait désolé une grande partie de la Corse et y avait fait mourir un nombre infini d’habitants ». Les Bonifaciens, frappés à leur tour, ont élevé une petite chapelle en 1528 à l’emplacement où serait morte la dernière victime de l’épidémie. Des 5000 âmes qui peuplaient alors Bonifacio, seules 700 survécurent à la peste. Le patrimoine à restaurer s’inscrit dans le sillage des nombreux édifices à restaurer de ce territoire millénaire. Bonifacio concentre à elle seule plus de la moitié des bâtiments protégés au titre des Monuments historiques de la Corse-du-Sud.
Une sobre épitaphe apposée sur l’humble chapelle blanche et solitaire fait écho à la peste de 1528. La cloche s’est tue. Les murs se fracturent. La végétation s’immisce insidieusement. Sa fragilité maintenant interpelle.
Marie Jo Culioli Vichera
La mobilisation : une chapelle au cœur du parcours de découverte
La restauration de la chapelle Saint-Roch va de paire avec un vaste programme de restauration des remparts et de valorisation de toute la haute ville. La chapelle restera un établissement consacré et une messe y est célébrée chaque 17 août. Traditionnellement cette messe était suivie d’un repas qui cultivait tradition et convivialité. De nos jours cette chapelle s’inscrit dans le parcours de découverte patrimoniale du territoire eu égard à son emprise à la croisée des chemins pédestres : centre urbain ancien, quartier de la marine, Campo Ruminalu.
Restoration of the Saint-Roch chapel in Bonifacio
Built at the foot of the ramparts of Bonifacio, the Saint-Roch chapel needs restoration. Objective: to save a 16th century religious heritage.
The project: to save a 16th century chapel
Your support is essential to save the Saint-Roch chapel, a 16th century religious building in the commune of Bonifacio. Located at the foot of the ramparts, it marks the beginning of the upper town and offers a breathtaking view of the Strait of Bonifacio and nearby Sardinia. Isolated in an environment with difficult climatic conditions due to the wind and the salt spray, the building shows today signs of fragility, including worrying cracks. The lintels must be restored as well as the interior and exterior facades.
The place and its history: a chapel as a rampart against the plague
The Saint-Roch chapel was built at the foot of the Tour de la Bombarde, upstream from the Porte de Gênes, the only access to the medieval city. Tradition reports that in 1525 "the plague had desolated a large part of Corsica and had caused the death of an infinite number of inhabitants". The people of Bonifacia, struck down in their turn, built a small chapel in 1528 on the site where the last victim of the epidemic died. Of the 5000 souls who lived in Bonifacio at that time, only 700 survived the plague. The heritage to be restored is in the wake of the many buildings to be restored in this thousand-year-old territory. Bonifacio alone concentrates more than half of the buildings protected as Historical Monuments in South Corsica.
A sober epitaph affixed to the humble white and solitary chapel echoes the plague of 1528. The bell fell silent. The walls fracture. The vegetation insidiously intrudes. Its fragility now calls out.
Marie Jo Culioli Vichera
The mobilization: a chapel in the heart of the course of discovery
The restoration of the Saint-Roch chapel goes hand in hand with a vast program of restoration of the ramparts and enhancement of the entire upper town. The chapel will remain a consecrated place and a mass is celebrated there every August 17. Traditionally, this mass was followed by a meal that cultivated tradition and conviviality. Nowadays, this chapel is part of the territory's patrimonial discovery route, given its location at the crossroads of pedestrian paths: the old urban center, the marine district, Campo Ruminalu.
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