Église Saint-Michel - Aiguilhe, France - Roadside Attractions on Waymarking.com

"Built on a volcanic peak, the rock of Aiguilhe, 82 meters high, the church dedicated to Saint Michael is accessible by a staircase of 268 steps.

Architecture
The construction is done in two stages, initial construction of a pre-Romanesque oratory consecrated in 961 followed by the construction of a chapel at the end of the 12th century made necessary by the influx of pilgrims.

The 10th century aulic oratory
The initial building founded by Truannus is an oratory with a square centered plan of Roman inspiration covered with a dome flanked by three apsidioles vaulted in cul-de-four forming a cross like the primitive state of the Carolingian oratory of Germigny- des-Pres. The mural paintings with which it is adorned date from its construction, making it a rare set of pre-Romanesque paintings. The south apse was destroyed for the construction of the chapel in the 12th century.

The 12th century pilgrimage chapel
The construction of this chapel on an original plan adapts completely in its format, its plan and its orientation to the shape of the platform. Despite the resemblance, there is no ambulatory but a nave built in the extension and in the place of the west apse surrounded by a groined vaulted gallery which leads after a few steps under a front gallery and a gallery at the entrance and leads after two bays to the forecourt and the sculpted and polychrome facade facing south-east which makes the monument famous. If the oratory is oriented, the chapel is offset northwest-southeast.

Sets
The polychromy of the stone mosaic characteristic of Auvergne Romanesque art as in the cathedral of Le Puy or on the apse of the Church of Saint-Austremoine in Issoire, the bas-relief sculptures of the pediment, the sculptures of the capitals can only be understood as an inseparable program from the polychrome paintings that completely covered the interior and the pediment. Gaps and past centuries deprive us of a clear understanding of certain elements of this program.

Facade
The door is flanked by two columns, each surmounted by a capital sculpted with acanthus leaves and an anthropomorphic or zoomorphic motif. It is surmounted by a sculpted lintel decorated with two confronting sirens, which supports a tympanum bordered by a frieze of foliage. On this archivolt rests the trefoil arch, decorated with foliage and anthropomorphic motifs. The interior of the lobes is decorated with carved scenes, including the paschal lamb and groups of elders evoking the Apocalypse. The absence of motifs in the tympanum raised the hypothesis of a stucco decoration, an element of which was found during excavations.

Above the arch takes place a decoration of polychrome stone mosaics surmounted by arcades under which is represented Christ surrounded by Saint John, the Virgin, the Archangel Michael and Saint Peter.

Murals and capitals
The thirty-two Romanesque capitals of the chapel are heterogeneous, some bear palmettes or plant motifs, others are more ornate; they bear traces of polychromy, they were systematically painted, for some the sculpture is unfinished which did not appear once painted. Three campaigns of paintings are identified: a first Romanesque decoration in the choir, the primitive chapel, a second Romanesque decoration in what is called the front gallery and the gallery, the cycle of the Magi on the vault of the nave and the decor of the Gothic period gallery.

Themes of iconography
The iconography of the portal is mentioned above, one of the two capitals evokes a deacon, the garland of foliage of the archivolt is spat out of the mouths of two heads evoking speech. The two sirens in the lintel, identical 19th century copies of the earlier lintel, raise questions about another more benevolent interpretation of the sirens because of the cloth with which they cover their hair.

The decoration of the gallery has almost completely disappeared, that of the nave has been identified as a cycle of three scenes from the Magi, in the choir the tetramorph, the archangel and the celestial Jerusalem evoking the last judgment are recognizable, The front tribune and tribune are decorated with geometric patterns, birds and an adoration of the Virgin."

Sources : The Church

"Édifiée sur un piton volcanique, le rocher d’Aiguilhe, de 82 mètres de hauteur, l'église dédiée à saint Michel est accessible par un escalier de 268 marches.

Architecture
La construction se fait en deux temps, construction initiale d'un oratoire préroman consacré en 961 suivi de l'édification d'une chapelle à la fin du XIIe siècle rendue nécessaire par l'afflux des pèlerins.

L'oratoire aulique du Xe siècle
L'édifice initial fondé par Truannus est un oratoire à plan centré carré d'inspiration romaine couvert d'une coupole flanquée de trois absidioles voûtées en cul-de-four formant une croix comme l'état primitif de l'oratoire carolingien de Germigny-des-Prés. Les peintures murales dont il est orné datent de sa construction ce qui en fait un rare ensemble de peintures préromanes. L'abside sud est détruite pour l'aménagement de la chapelle au XIIe siècle.

La chapelle de pèlerinage du XIIe siècle
La construction de cette chapelle sur un plan original s'adapte complètement dans son format, son plan et son orientation à la forme de la plateforme. Malgré la ressemblance, il n'y a pas de déambulatoire mais une nef construite dans le prolongement et à la place de l'abside ouest entourée d'une galerie à voûte d'arêtes qui conduit après quelques marches sous une avant tribune et une tribune à l'entrée et débouche après deux travées sur le parvis et la façade sculptée et polychrome orientée sud est qui fait la célébrité du monument. Si l'oratoire est orienté, la chapelle est désaxée nord-ouest sud-est.

Décors
La polychromie de la mosaïque de pierre caractéristique de l'art roman auvergnat comme à la cathédrale du Puy ou sur l'abside de l'Église Saint-Austremoine d'Issoire, les sculptures en bas-relief du fronton, les sculptures des chapiteaux ne peuvent être comprises que comme un programme indissociable des peintures polychromes qui recouvraient complètement l'intérieur et le fronton. Les lacunes et les siècles passés nous privent d'une compréhension claire de certains éléments de ce programme.

Façade
La porte est encadrée de deux colonnes surmontées chacune d'un chapiteau sculpté de feuilles d'acanthe et d'un motif anthropomorphe ou zoomorphe. Elle est surmontée d'un linteau sculpté orné de deux sirènes affrontées, qui supporte un tympan bordé d'une frise de rinceaux. Sur cette archivolte s'appuie l'arc trilobé, orné de rinceaux et de motifs anthropomorphes. L'intérieur des lobes est orné de scènes sculptées, dont l'agneau pascal et des groupes de vieillards évoquant l'Apocalypse. L'absence de motifs du tympan a soulevé l'hypothèse d'un décor en stuc dont un élément a été retrouvé à l'occasion de fouilles.

Au-dessus de l'arc prend place un décor de mosaïques de pierres polychromes surmonté d'arcatures sous lesquelles est représenté le Christ entouré de Saint Jean, la Vierge, l'archange Michel et Saint Pierre.

Peintures murales et chapiteaux
Les trente deux chapiteaux romans de la chapelle sont hétérogènes, certains portent des palmettes ou des motifs végétaux d'autres sont plus ouvragés ; ils portent des traces de polychromie, ils étaient systématiquement peints, pour certains la sculpture est inachevée ce qui n'apparaissait pas une fois peints. Trois campagnes de peintures sont identifiées : un premier décor roman dans le chœur, la chapelle primitive, un deuxième décor roman dans ce qu'on appelle l'avant-tribune et la tribune, le cycle des rois mages sur la voûte de la nef et le décor de la galerie d'époque gothique.

Thèmes de l'iconographie
L'iconographie du portail est évoquée plus haut, un des deux chapiteaux évoque un diacre, la guirlande de rinceaux de l'archivolte est crachée par la bouche de deux têtes évoquant la parole. Les deux sirènes du linteau, copies du XIXe siècle à l'identique du linteau antérieur, soulèvent des interrogations sur une autre interprétation plus bienveillante des sirènes en raison du tissu dont elles couvrent leur cheveux.

Le décor de la galerie a presque totalement disparu, celui de la nef a été identifié comme un cycle de trois scènes de Rois mages, dans le chœur le tétramorphe, l'archange et la Jérusalem céleste évoquant le jugement dernier sont reconnaissables, L'avant tribune et la tribune sont ornées de motifs géométriques, d'oiseaux et d'une adoration de la vierge. "

Sources : L'Eglise